jeudi 2 juin 2016

Les bonnes moeurs

Mon 5ème "68 premières fois" s'intitule :


 

Détails :

Auteur : Timothée Gaget
Nombre de pages : 400
Editions : Intervalles
Genre : Contemporain

Résumé :

Tristan est un jeune banquier d'affaires ambitieux qui jongle avec les tableurs Excel et les hauts de bilan comme avec ses nombreuses conquêtes. Un premier chagrin d'amour lui fait apparaître sous une lumière crue le grotesque de la vie de bureau. Reconverti dans le consulting, il est envoyé conseiller une imprimerie de Romorantin en phase de restructuration. Pour échapper à ses ennuyeux collègues, il emménage alors au château du Valbrun, chez son grand-père, avec qui il avait perdu tout contact depuis l'enfance. Loin des tentations parisiennes, dans l'isolement solognot, une relation intense et complexe s'établit progressivement entre le vieil aristocrate cyclothymique et le jeune financier désabusé. Cependant une lutte se trame autour des bois du Valbrun, qu'un ambitieux conseiller municipal souhaite soustraire à leur propriétaire afin d'y construire un collège de réinsertion pour jeunes en difficulté, sur fond de revanche personnelle et d'élection législative. Derrière les considérations écologiques et politiques, deux visions de l'Homme et des animaux s'affrontent. Tristan, entraîné presque malgré lui dans ce combat entre la droite conservatrice rurale et la gauche technocratique parisienne, va trouver un allié et un confident de choix en la personne d'un extravagant Anglais du voisinage, qui mène une vie épicurienne guidée par la passion des chevaux, les inventions folles et les théories littéraires fumeuses. Les deux amis doivent d'ailleurs redoubler d'imagination lorsque l'irruption d'une espèce de scarabée protégée vient rebattre les cartes des forces en présence. Dans la solitude de la forêt, miroir inversé de la vie débridée qu'il mène à Paris ou à Saint-Tropez, Tristan commence à voir son cynisme de façade se lézarder. Surtout, il s'enfonce dans ce monde traditionnel et contemplatif de la chasse et de la vénerie, d'où les préoccupations charnelles ne sont pas forcément absentes. Si sa chute, son rejet de la modernité, son abandon au lyrisme des bois semblent inéluctables, saura-t-il entendre, derrière l'appel de la forêt, l'invitation à trouver sa place dans le monde ?


Mon avis :

J'étais ravie de recevoir ce livre qui semblait prometteur. L'auteur étant de ma génération, le sujet très contemporain et une "intrigue" plutôt attirante.
 
Je me suis vite plongée dedans pour découvrir. Dès le départ j'ai pris plaisir car il est question d'un couple en plein ascension, de choix de vie, de carrière. Je comprenais ce que racontait Tristan sur son quotidien, l'impression de faire souvent métro-boulot-dodo et de ne pouvoir en décrocher. Et puis vient le moment du changement, celui du possible. Ce changement lui a été "imposé" car il n'en voulait pas du tout Tristan. Il aimait sa vie comme elle était, avec son paquet de cernes sous les yeux et son cœur près à lâcher mais ça lui convenait.
 
Dans le changement, il va retrouver des racines familiales et se découvrir une passion tardive pour la chasse. Au travers de cette passion il va apprendre à connaître son grand-père et sans le vouloir un lien va se tisser. Il va défendre les terres familiales avec ferveur.

J'ai lâché dans la deuxième moitié du livre car j'ai trouvé trop de passages descriptifs et n'étant pas attirée par la chasse particulièrement j'ai eu du mal à me plonger dans cet univers. Pourtant c'est très bien écrit mais un peu trop de longueurs pour moi donc j'avoue j'ai sauté des passages (mais il paraît que ça fait partie des droits des lecteurs...).

Je ne garderai pas un souvenir très marquant de cette lecture !

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