lundi 1 décembre 2014

Nummer

Nummer est un livre que je n’aurai pas lu sans le partenariat avec Livraddict et Scrineo, que je remercie.

Le sujet, la seconde guerre mondiale, m’intéresse beaucoup mais la couverture ne me donnait pas forcément très envie au début sans trop savoir pourquoi, peut-être une crainte de replonger dans les atrocités de la guerre, et pourtant la lecture de ce livre a été passionnante.



Détails :

Auteur : Frédéric Staniland
Nombre de pages : 320 pages
Editions : Editions Scineo
Genre : Aventures, historique


Résumé :

1er septembre 1939. Toni vient de passer la frontière alsacienne. Son père et les emblèmes nazis sont derrière lui, en Autriche. Mais ici à Algolsheim, c’est l’ordre d’évacuation générale, tout le monde fuit. Et très vite, l’adolescent se sait poursuivi. Espions Allemands puis Anglais semblent rechercher quelqu’un ou quelque chose dans les prémisses d’une guerre annoncée.
De nos jours, un octogénaire, Séraphin, découvre chez un vieil ami disparu un mystérieux manuscrit, Nummer, écrit en allemand gothique durant la seconde guerre mondiale, ainsi que d’étranges messages, éparpillés dans sa maison… Quel message a voulu laisser son ami ? Aidé de jeunes voisins un peu envahissants, Pauline et Gabriel, il va tenter de résoudre l’énigme de « NUMMER » qui le mènera, entre autre, sur le chemin de son passé et de celui de Toni…

Mon avis :


La deuxième guerre mondiale est ici abordée de manière différente des romans pour adultes. On suit le parcours de deux groupes à deux époques différentes. On est à la fois plongés dans les atrocités de la guerre et également dans les secrets de celle-ci avec l’enquête menée par Séraphin, à notre époque.

Nos actes, nos choix, nos opinions nous guident et font souvent de nous ce que nous sommes. C’est le cas pour les différents personnages auxquels nous nous attachons dans ce roman. Ils vivent au final une expérience commune mais à plusieurs époques.

Nummer est remarquablement bien écrit car il n’est ni trop historique, ni trop romancé et je pense qu’ainsi il touche un public large, que ce soient des adolescents ou des adultes. On oscille entre les différentes périodes avec facilité car à chaque fois il s’agit d’un nouveau chapitre. On se prend très vite à l’enquête et on a envie de venir en aide aux protagonistes.
Frédéric  Staniland a un style qui me plaît beaucoup, ses chapitres sont dynamiques et on ne s’ennuie donc jamais, au contraire on souhaiterait que le livre continue encore un peu plus. J’ai appris ce qu’était le kindertransport. Cet événement m’était jusqu’alors inconnu.

Les notes de fin d’ouvrage aident ou aideront justement à la compréhension de passages de la guerre. Pour les adolescents je pense qu’il s’agit d’un roman intéressant et très complémentaire à ce qu’ils peuvent apprendre dans les livres d’école. Pour les adultes je crois qu’il est tout aussi intéressant car il permet de remettre en mémoire ce qu’on a pu apprendre sur cette guerre. Nous devons faire ce devoir de mémoire pour que les atrocités de la guerre ne se reproduisent jamais. C’est encore plus important à notre époque où notre société est en pleine évolution.

C’est une lecture que je recommande vivement car ce livre est juste et nécessaire à la mémoire collective.

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